Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 1373

  • LE MAIRE DE VANVES AU PREMIER PLAN DE LA BATAILLE DU SDRIF : « HARO SUR LA METROPOLE »

    Lorsque les Conseillers régionaux sont arrivés hier au Conseil Régional, ils étaient vraiment dans le brouillard, comme à Vanves et en Ile de France ne sachant pas trop s’ils allaient devoir neutraliser un week-end pour un véritable marathon afin voter définitivement son projet de SDRIF (Schéma Directeur Régional) « IDF 2030 ». Pas moins de 300 amendements avaient été déposés dont 200 par l’UMP, JP Huchon y voyant  « une sollicitude marquée à l’égard des intérêts locaux » alors que « l’on a besoin d’une vision régionale », le groupe PS les jugeant « déraisonnables ». Mais la sagesse l’a finalement emporté permettant finalement à ce SDRIF d’être voté dans la soirée.

    Le véritable débat s’est finalement déroulé dans la matinée lorsque l’UDI dont le porte parole dans ce débat, était Bernard Gauducheau, a déposé une motion  d’irrecevabilité. Son  mérite a été finalement de lancer les termes du débat entre l’Ile de France et la Métropole du Grand Paris. « Ce débat a le mérite qu’enfin dans cet hémicycle on parle de la Métropole. La Région a feint d’ignorer que cela allait arriver, alors que ce processus était inévitable. Et des élus que l’on n’a jamais entendu, s’en sont emparés » constatait Laurent Lafon, président du groupe UDI

     

    « Pendant 6 mois, le gouvernement est en train d’ériger un nouveau mur devant le SDRIF qui est condamné dés sa naissance par des lois et des réglements. Le projet de loi scinde en deux la Région (L’agglomération centrale et les 4 départements de la grande Couronne) et créé des obstacles multiples. La métropole va recevoir des pouvoirs vastes sur des compétences qui sont au cœur du SDRIF (Aménagement du territoire, logement, développement économique, environnement et transition écologique…) » a  t-il expliqué en reprenant les propos de JL Laurent, ex-Monsieur Grand Paris au conseil régional qui expliquait que la Métropole sera longue à être opérationnelle. Roger Karoutchi (UMP) a tenté d’expliquer « qu’il fallait protéger les finances de  la Région contre les prédateurs » et que « le vrai débat c’est de savoir si le texte que l’on adoptera sera opposable au SDRIF ».

     

    Du coup JP Huchon est monté aux créneaux appelant à la rescousse les régionalistes à l’instar de Roger Karoutchi et de Bernard Gauducheau  qu’il a nommé : « Ceux qui ont participé à l’aventure de Paris Métropole peuvent se demander s’ils ne se sont pas fait rouler. Il y avait finalement une volonté d’hégémonie de Paris qui reste en filigrane, et de péréquation sauvage des départements pauvres pour aboutir à quelque chose que je ne laisserai pas faire. Nous avons des moyens d’actions : Le SDRIF et ses préconisations. Je ne laisserai pas l’argent de la Région allait nourrir une autre institution. Il faudra se mettre de travers. Si vous pensez que le risque est  là, ne vous empêcher pas de voter un outil qui nous donne des moyens juridiques pour défendre la Région » a-t-il déclaré. « Mais le vrai problème est que vous allez vous retrouver avec une métropole qui aura une structure politique » a répliqué Laurent Lafon. « Il n’y a pas de métropole du Grand Paris car elle n’a pas un sou. IL y a peut être une métropole lyonnaise, mais c’est parce que Collombs a marché sur les pieds de ses amis » a répondu le président de La Région qui a ajouté : « Tout le monde devrait dire non à une métropole qui prend tout, oui à une métropole qui entre dans le cadre de la Région »

     

    En voyant un consensus se dessiner pour défendre, la Région, JP Huchon a proposé une motion demandant que « la création de cette structure se fasse dans le respect de l’ensemble des compétences de la Région et préserve la totalité de ses moyens » qui aurait pu être votée à l’unanimité. Mais elle a très vite éclatée pour des raisons politiciennes et de stratégies internes aux différents groupes notamment UMP. « Le problème est que c’est un combat d’arrière garde. Le mal est fait. La bataille s’est déroulée. Et on l’a perdu. On voit bien le mastodonte et Paris prendre la main » a réagit Bernard  Gauducheau. « Je ne comprend pas cette espèce de défaussement, de laisser-aller. La Région se bat, elle est incontournable, on n’est pas une assemblée qui rend les armes » a répondu JP Huchon face à une UDI qui s’est abstenu et une UMP qui a voté contre finalement. « Si vous ne défendez pas cette  motion, on le fera savoir » a menacé le Président de la région.  Ce qui n’a pas troublé Bernard Gauducheau, ni empêché de prendre le temps d’aller inaugurer le restaurant Soan à Vanves auquel il tenait absolument à assister

  • PARENTHESE AU ROSIER ROUGE A VANVES POUR LES MALADES DU CANCER ET LEURS AIDANTS : « Une démarche du cœur »

    « Il y a la vie pendant et après le traitement. Tout ce qui peut accompagner le patient est essentiel car il se trouve marginalisé dans son travail, et dans sa famille. Il va ainsi retrouver l’estime de soi même ! » a expliqué le professeur Rougier lors du lancement de  l’association Parenthèse, au Rosier Rouge Mercredi dernier en fin d’après-midi. « On a mis 2 à 3 à ans pour murir, monter et créer cette association » a ajouté l’une de ses instigatrices bénévoles. Ainsi Parenthése  assure l’accompagnement, l’information, l’orientation, le soutien des malades d’un cancer et surtout de leurs aidants, famille et proches. « On s’aperçoit avec bonheur que cerrtains aidants viennent pour y trouver un réconfort » ajoutait elle

     

    Elle est une suite logique à l’action entrepris par le Rosier Rouge avec Pierre Nicolas, directeur régional des Cités du Secours Catholique,  lorsqu’il en était le directeur, alors qu’en dehors des familles de malades hospitalisés en  Ile de France, ce foyer avait commencé à accueillir des résidents malades (jusqu’à  25%) en long traitement et s’était inscrit dans la loi Hôpital-Patient-Santé-Territoire (HPST) en répondant à l’appel à projet lancé par l’IMCA pour proposer de domicilier des malades atteints du cancer en 2011. Il  avait  fait l’objet d’une convention pour un an et lui a ainsi  permit d’en accueillir prés d’une trentaine. Dans son projet d’extension, il avait prévu un bâtiment à l’emplacement du parking à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle, pour un service d’hospitalisation à domicile, justement de ces malades du cancer, qui a été abandonné. Il montrait en tous les cas, que dans sa réflexion sur son projet associatif,  « l’enjeu pour  le Rosier Rouge qui n’est pas une structure orthodoxe, se trouvant à la confluence de l’hôpital, du logement, du social, de la solidarité,  s’inscrit dans les soins, la bientraitance, la bienveillance, la protection, l’accompagnement, la gestion de l’hébergement…qui dépasse notre structure »  expliquait alors  Pierre Nicolas qui posait carrément la question de passer « d’un foyer d’acceuil à un   relais hospitalier  dans le parcours des soins des malades, notamment du cancer » et qui avait fait l’objet d’une table ronde avec le professeur Grunfeld

     

    Parenthése est né finalement de toutes ces réflexions et avancées, grâce à des acteurs comme le professeur Rougier, son président d’honneur,  Anne Meurice, sa présidente, Isabelle Pugno, sa directrice,  Christine Salaun, sa  marraine de cœur…. Cette association  a ouvert ses portes en Juin dernier pour un « galop d’essai » qui a permis à l’équipe d’intervenants de prendre ses marques, et était présente au Forum des Associations le 8 Septembre dernier. Elle regroupe 20 à 25 professionnels bénévoles, en grande majorité des femmes,  qui offrent une journée ou une demi journée dans des domaines très variés allant de la sophrologie au Tai Chi Chuan, en passant par les groupes de paroles. Elle propose de multiples ateliers et activités diverses autour de différents pôle (activités artistiques, nutrition, bien être, convivialité, psychologie) qui se déroulent dans les locaux du Rosier Rouge… « C’est une démarche intelligente, complétant la démarche du Rosier Roughe » reconnaisssait Bernard Gauducheau venu avec Françoise Saimpert, Valérie Vignaud, maires adjoints, et Françoise Djian conseillère municipale déléguée à la Santé, afin de resserer les liens entre la ville et cette association qui profitera des services offerts par le PHARE mais aussi le service culturel…. « C’est une démarche du cœur de prendre en charge la souffrance. C’est une façon de contribuer à redonner de la force, du courage, à ses malades, à leurs aidants, de redonner un sens à la vie » a-t-il déclaré.

  • A VANVES LE LYCEE MICHELET CELEBRE SON 150 éme ANNIVERSAIRE DURANT L’ANNEE SCOLAIRE 2013/14 : « ! Pour savoir qui tu es, il faut savoir d’où tu viens ! »

    La Rentrée 2013 s’est faite sous le signe du 150éme anniversaire du lycée Michelet puisque la couverture du mémento 2013/14 du lycée à destination des enseignants portait sur cet événement de l’année 2014 qu’il va célébrer tout au long de l’année scolaire. « Il sera un fil rouge avec un certain nombre de temps fort ici ou là » indique Patrick Sorin qui a  crée un comité d’organisation en Juin dernier. Il s’est réuni déjà à trois reprises. Il comprend quelques professeurs retraités comme Mmes Maestracci, Le Gall, Renucci, des professeurs en activité comme Mmes Blondeau, Chichillon, Dayan, Grandiau, Joly, Lougarre et MM Oudin et Tisserand,   des représentants de l’amicale des anciens éléves avec son président  François Maillot avec MM Lesuisse et  Vauzelle ainsi que Mme Villiers. Un premier événement s’est déroulé le 5 Octobre dernier avec cette photo des « 150 » prise sur la pelouse du parc en contrebas du pavillon Mansart avec 150 professeurs, éléves, anciens et nouveaux. A cette occasion, un parent d’éléve a dégagé et restauré un grand tableau situé dans le hall d’entrée de ce pavillon Mansart et du secrétariat représentant justement son perron, réalisé par Wauthier en 1855. Une plaque commémorant les morts de 1914-18 qui le cachait aux regards, a été placé à un autre endroit de ce hall d’entrée. Et  le proviseur y a fait installer  buste de Jullien Jean Baptiste : En 1864, le minisre de l’Education Nationale lui avait demandé d’ouvrir Michelet dont il fut le 1er proviseur, alors qu’auparavant il avait été  proviseur de Louis Le Grand dont Michelet a été très longtemps la maison aux champs. D’où ce titre à cette célébration : « 150éme anniversaire de l’indéoendance de Michelet »

     

    « Ici, il y a un  vrai sentiment d’appartenance à la communauté, une fierté collective. Et c’est important pour tout le monde  de dire que nous sommes dans un établissement qui a une longue histoire. Et de faire partager cette histoire au plus grand nombre et notamment à nos éléves » explique Patrick Sorin son proviseur, en ajoutant «  Pour savoir qui tu es, il faut savoir d’où tu viens ! ». Pas question de faire dans la nostalgie. « Il n’y a pas simplement l’idée de se retourner vers l’arrière, mais  d’associer le passé et le futur. Ce que l’on fait, c’est pour les jeunes générations. Et notamment en insistant sur la mixité sociale et internationale ! » précise t-il en faisant un souhait : «  J’aimerais bien qu’il y ait un soir, une conférence avec des témoignages des anciens internes de l’époque qui puissent raconter ce qu’ils ont vécu, parce qu’on a la chance de pouvoir les entendre pour certains. Et cette opportunité ne va pas durer.  Juste après la guerre, ce lycée était très cosmopolite, sans doute davantage que maintenant ». En tous les cas l’idée est de mobiliser et libérer les initiatives. Et notamment d’associer les éléves dans le cadre de travaux pédagogiques (textes littéraires, art contemporain..),  de rénover le petit musée qui se trouve à côté de la salle des Actes, de poser un peu partout des peintures anciennes qui rappellent l’histoire de ce lycée.

     

    Les idées ne manquent pas  que met en place le comité d’organisation : Dés Décembre, recommenceront les « Jeudis de Michelet » avec une thématique particulière rattachée bien sûr au 150éme anniversaire : Eric Goudin, professeur de philosoplie  en prépa, a été chargé d’en élaborer la programmation avec déjà quelques idées  tournant autour des « arts à Michelet » avec bien sûr une conférence sur l’esthétique d’Alain, dont il est un spécialiste, d’autres sur Delaunay, Méliès, l’art du jardin, architecture et Sculpture de Hardouin Mansart à Guimad et peut être une autre, hors sujet, pour rappeler le passé sportif de Michelet car il y a une tradition sportive (sections sports études, 1ére piscine en milieu scolaire,  équipe de rugby en concurrence avec Lakanal…). Un livre DVD est en préparation qui sera une sorte d’abécédaire sur le lycée sur lequel travaillent Mme Grandiau et Maestracci. Une expositon est prévue en Janvier-Février sur le théme du réemploi (gravures, cartes postales, feutres, disques) au CDI, ainsi que sur les manuels d’histoire-géographie pour montrer cmment ils ont évolué sur ses 150 ans grâce à une collection de 650 ouvrages gardés et préservés depuis 1864. Une classe de 1864 devrait même être reconstituée avec des panneaux pour celles de 1914, 1944 et 1964. Mais le temps fort de cet anniversaire est prévu le samedi 17 Mai 2014 sur le théme « Voyage dans le temps de 1864 à 2014 » avec un spectacle itinérant dans le parc avec des tableaux animés et musicaux sur lesquels travaillent les éléves de l’atelier artistique en coopération avec le Consevatoire de Musique de Vanves, un spectacle cabaret le soir avec l’orchestre du consevatoitre, et un son et lumière avec feu d’artifice.